Bien que le processus s’annonce complexe, le président du SIM a insisté sur la nécessité de persévérance et de coopération entre les Nations. Selon lui, « un certain sacrifice de souveraineté nationale pourrait être nécessaire pour instaurer un véritable partenariat économique régional ». Le sommet a également mis l’accent sur la facilitation de déplacement des dirigeants d’entreprise. L’objectif est d’implémenter des infrastructures de transport efficaces, tant aériennes que maritimes. L’idée est de créer une plateforme de marque pour l’océan Indien. Elle vise à promouvoir la région comme une destination touristique durable et un pôle économique attractif.
Priorités
Les discussions ont montré des solutions pour renforcer les échanges intra-régionaux. Selon le président du SIM, « la mise en place des cartes de circulation, ainsi que la normalisation et l’harmonisation des pratiques commerciales seront des leviers essentiels pour garantir la fluidité du commerce et la qualité des produits ». Le renforcement des infrastructures de transport, notamment maritimes, a également été évoqué. La création d’une compagnie maritime régionale pourrait jouer un rôle clé dans l’amélioration de la connectivité entre les îles et favoriser les échanges commerciaux. Ces projets seront consolidés lors du forum privé prévu en avril 2025, en marge du Sommet des Chefs d’Etat. Le sommet a aussi mis en avant la question de la sécurité alimentaire et de l’agriculture durable. Des priorités ont été définies pour 2025, notamment en matière de transformation industrielle locale et de coopération sud-sud. Un autre axe essentiel du sommet était également la valorisation des femmes comme moteurs de développement dans la région. Des programmes de soutien à l’entrepreneuriat, notamment féminin, ainsi que des initiatives pour améliorer l’accès à la formation et au financement seront également mis en place.
Carinah Mamilalaina